Les preuves de concept (PDC) présentent de grands avantages. Elles sont populaires et sont souvent considérées comme une méthode facile de comparaison entre les fournisseurs. Mais le sont-elles vraiment? Les inconvénients des PDC sont les obstacles que vous devez surmonter, notamment un budget décent et des ressources appropriées, avant d’en voir les avantages. De plus, et peut-être encore pire, elles peuvent vous retarder à atteindre votre rendement du capital investi. Pour en savoir plus, je vous présente les trois principaux problèmes des PDC et une méthode alternative pour choisir la meilleure solution, sans ces mêmes obstacles. Mais d’abord, voyons comment elles sont utilisées.
Comment les PDC sont-elles utilisées?
Habituellement, les PDC sont utilisées avant que des décisions technologiques majeures ne soient prises. Les assureurs s’en servent pour déterminer quels fournisseurs se distinguent des autres, un peu comme on compare des super voitures, par exemple.
Cependant, la différence, c’est que lorsqu’une personne achète une super voiture, il y a beaucoup de choses à prendre en compte, et laquelle peut faire le quart de kilomètre le plus rapidement n’est le facteur décisif que pour certaines personnes. En revanche, dans le domaine de l’assurance, le « l’essai routier » tend à se concentrer sur un seul et unique élément : qui peut trouver le plus de fraudes dans ma base de données historiques? Ces personnes ne s’intéressent pas à la maniabilité, à la consommation d’essence , aux mises à jour en direct, aux coûts d’entretien, à la valeur dans 10 ans ou à l’apparence, comme les acheteurs de super voitures. Pour de nombreuses entreprises, c’est, et ce fut, le facteur décisif pendant un certain temps.
Le défi qui découle alors des PDC consiste à déterminer ultimement ce qu’est la fraude, en premier lieu. Si un assureur ne cherchait qu’à identifier les fraudes qu’il a constatées dans le passé, il n’achèterait probablement pas une nouvelle solution. Par conséquent, les enquêteurs ont un travail supplémentaire à faire. Ils sont maintenant chargés d’évaluer les résultats des PDC. Mais ne serait-il pas plus judicieux pour votre entreprise de profiter immédiatement des avantages de la nouvelle technologie au lieu de regarder les demandes d’indemnisation fermées?
Vous trouverez ci-après trois raisons pourquoi une PDC n’est peut-être pas le meilleur choix.
No 1 : Les frais cachés d’une PDC
À part les frais initiaux d’une PDC, le coût des enquêtes après coup doit également être budgétisé. Par expérience, nous savons que de nombreux assureurs oublient ce point important au départ. Ils ne se rendent pas compte de la quantité d’efforts nécessaires pour évaluer les résultats, et ils finissent parfois par dépenser deux ou trois fois plus que le nombre d’heures prévu. Honnêtement, enquêter sur chaque fournisseur séparément prend du temps, mais nous savons également que c’est une partie cruciale du processus lié à une CDP.
Heureusement, les réclamations qui ont déjà été signalées comme frauduleuses dans le passé sont faciles à trouver. Votre service de la technologie de l’information peut se charger de cette analyse. Mais qu’en est-il de ces nouvelles demandes que vos enquêteurs n’ont pas repérées la première fois? Nous savons qu’elles devraient être réévaluées, mais à qui revient cette tâche?
No 2 : L’intégration dans les systèmes de base
Si votre entreprise passe à un traitement de bout en bout pour faire gagner du temps aux enquêteurs, vous vous attendez à voir une augmentation de l’efficacité et de l’automatisation, n’est-ce pas? Eh bien, c’est vrai seulement si la solution de détection des fraudes est intégrée à votre système de base courant. Si la solution est utilisée de façon autonome qui ne fonctionne pas en temps réel, vous risquez de vous retrouver avec une solution que personne n’utilisera dans quelques mois.
Les gestionnaires des réclamations auraient à consulter l’application plusieurs fois par jour et à trouver un moyen d’intégrer manuellement ces résultats dans leur routine quotidienne. Étant donné qu’ils sont déjà poussés à être plus efficaces, c’est un autre défi de gestion du temps auquel nous pouvons tous nous identifier. N’oubliez pas que l’intégration est la clé, peu importe à quel point votre système de base est à l’épreuve du temps.
No 3 : Les modèles d’auto-apprentissage
Enfin, il y a une autre fonctionnalité que nous oublions : les modèles d’auto-apprentissage. Ils sont particulièrement pertinents pour les logiciels de détection des fraudes, mais ne peuvent pas non plus être évalués lors d’une PDC. Comme nous le savons, la plupart des entreprises de détection des fraudes utilisent maintenant l’IA dans leur technologie de base pour rester dans notre monde moderne. Mais il faut tenir compte du fait qu’à mesure que la fraude évolue, les modèles d’IA doivent évoluer avec elle. Ils doivent apprendre du jugement et de l’intervention humaine.
L’IA a besoin de la présence d’un humain pour lui dire si elle a signalé une réclamation de manière incorrecte, afin qu’elle ne commette pas cette erreur à l’avenir. Pourtant, tous les fournisseurs ne l’intègrent pas dans leurs logiciels. C’est pourquoi les modèles d’auto-apprentissage ne sont pas évalués pendant les PDC. Une PDC est un moment figé dans le temps et il est presque impossible de voir l’impact des modèles d’auto-apprentissage sans un suivi régulier des résultats. C’est encore plus difficile si un fournisseur vous abandonne également après la mise en place.
Alors, et ensuite?
La question que toutes les compagnies d’assurance devraient se poser maintenant est la suivante : ai-je vraiment envie de faire une PDC si tant d’aspects du logiciel que j’évalue sont absents?
Malheureusement, une PDC peut parfois être un investissement gâché pour cette raison. Si on compare la PDC à l’essai d’une super voiture, vous obtiendrez des résultats qui vous diront quelle voiture est la plus rapide, mais uniquement ce jour-là et sur une minuscule portion d’asphalte. Est-ce vraiment ce que vous voulez? Nous ne savons toujours rien de la consommation d’essence ou de la tenue de route.
En matière d’assurance, vous devez savoir quel fournisseur sera fiable et prêt à courir dans un championnat de super voitures quotidien. Alors, comment faire?
Faisons plutôt un essai pilote
Dans l’industrie automobile, nous savons déjà comment faire une évaluation. Nous demandons à des amis ou à des collègues de nous faire part de leurs expériences et nous faisons un essai routier. Et de préférence, pas seulement un, mais plusieurs. Et si nous pouvions le faire pendant quelques mois, ne serait-ce pas la situation idéale?
En matière de la fraude, le principe est le même. Faites plutôt une mise en place pilote. Vous pouvez essayer la solution en temps réel pendant quelques mois et, si elle vous plaît, vous vous abonnez à la solution SaaS. Sinon, vous ne payez que les frais d’évaluation et de mise en place. Mais, permettez-moi de vous dire que vous commencerez à trouver plus de fraudes dès le premier jour d’essai que vous ne le feriez en essayant d’identifier des fraudes dans des cas que vous avez déjà conclus.
Chez FRISS, nous sommes tout à fait disposés à vous laisser parler à nos références. Nous voulons que vous obteniez des connaissances sur la super voiture que vous voulez conduire. Nous voulons que vous fassiez un essai d’un mois pour nous parler non seulement de la vitesse de la voiture, mais aussi de sa fiabilité et de sa consommation d’essence à long terme.
Si vous lisez ces lignes et que vous envisagez toujours d’utiliser une PDC, je vous conseille vivement d’opter pour un essai de type FRISS. Faites-vous une idée de notre voiture, de la route, de la marque, des gens dans le garage ; je vous promets que vous changerez d’avis. Et peut-être commencerez-vous à comprendre pourquoi nous, ici, disons également que « l’assurance est une belle chose ».